Les personnes qui se trouvent la sont des retraités de la marine marchande et bénévoles ! 3€ l’entré, et ce fus un bon moment…
Le concierge, Oreste Bertolucci,
un homme de 84 ans, plein d’énergie, et parlant le français comme j’aimerais parler italien, m’a servi de guide personnel !
Cet ancien scaphandrier a très souvent séjournée en France pour son travail ce qui explique son vocabulaire fourni (qui revenait au fur et à mesure de nos conversations)
Malgré le fait que ce n’est pas la saison, Oreste a la pèche ! (bon ca c’est fait…)
Pendant que les 3 gradients et retraités du musé s’évertuaient à faire fonctionner la télé ou, m’ont-ils promis, je vais être conquis par ce que j’allais voir… j’entame la visite de ce muse dédié particulièrement à la construction navale en bois et a la plongé en scaphandre et en général à la mer et les bateaux !
On y trouve des reliques remontées des profondeurs…
Des compas de différentes forme et destination (l’objet préférer des marins de tous poils !)
Du matelotage ou l’art de faire les nœuds…
Des instruments « électroniques » en tout cas des ancêtres…
Des instruments pour la plongée, ancêtres, eux aussi (y a même une fenzi, le truc orange, j’ai commencé la plongée avec…bon sang, je suis aussi un ancêtre !!!)
Un scaphandrier… plongé avec ca, il faut être sévèrement burné !
De l’outillage pour le travail du bois de construction navale
Et bien sur du modelé réduit…j’adore ca d’autant plus que je m’attarde à vérifié les détails !!!
Ca y est, le film commence…
Et donc, il raconte l’histoire de l’Artiglio, navire spécialisé
dans la récupération ou la destruction d’épaves
en eau profonde (pour l’époque !)
Chalutier lancé le 7 février 1906 sous le nom de Macbeth, par Mackie &
Thomson, Govan, pour la Hellyers' Steam Fishing Co Ltd, Hull, Il sert de
patrouilleur pendant la première guerre mondiale, avant d'être racheté par une
société de pêche génoise, la Geralano Molfino & Co. qui le renomme IDEALE
en 1919. Il est ensuite acquis et réarmé par la Société Italienne de
Récupération Maritime (SORIMA) en 1928.
Cette société fut la première à son époque à effectuer des plongées à plus de 100 mètres pour récupérer les cargaisons de navires naufragés.
Module d’observation et de guidage. L’original m’a-t-on dit !
L'Artiglio a ainsi travaillé sur de nombreuses épaves en Méditerranée, en Atlantique et en Manche. Les scaphandriers de la Sorima ont acquis une renommée mondiale en remontant, de 1930 à 1932, les neuf tonnes d'or des cales du p paquebot Egypt coulé au large de Sein par 130 mètres de profondeur.
Le principe : l’homme dans le module observe et donne des instructions par radio au grutier en surface, ce qui permet, pour l’observateur, de ne pas subir la pression et de pouvoir travailler longtemps sans saturer en gaz : génial, non ?
La grande tempête d'équinoxe de septembre 1930 a contraint l'Artiglio à abandonner le chantier de l'Egypt, pour se consacrer au dérasement d'un grand vapeur américain, le Florence-H, coulé en 1917, en baie de Quiberon, et chargé d'explosifs de guerre.
Le travail consiste à démanteler l'épave à la dynamite. Il traîne en longueur. Le 7 décembre 1930, l'Artiglio est mouillé à proximité de la carcasse du cargo.
Comme chacun des jours précédents, Alberto GIANNI, le chef scaphandrier, a confectionné un chapelet de dynamite qu'Alberto Bargellini doit aller positionné sur un grand morceau de la carcasse encore intact.
A 14h20, Gianni déclenche la mise à feu électrique.
Le bâtiment ne se trouvait pas assez loin !
Une gigantesque explosion due aux tonnes d'explosifs restés dans les cales du Florence-H.
Le bateau a été, parait il, projeté en l’air et en retombant, à été englouti en quelques secondes !
L’Artiglio et 12 de ses 18 membres d'équipage on trouvé la mort.
Commentaires
Super on a visité le musée avec toi, mais pa' t'inquiète pas t'es pas un ancêtre... !!!!
C'est super intéressant. Belle visite :)
cool un peu d'histoire et visite de musée tu nous diras combien on te doit lol et puis le résumé de ta visite est parfait merci et gros mimis